en Français

Beaucoup d'étudiants dans nos écoles apprennent par immersion française et français primaires.

Sur cette page, nous partageons nos connaissances en français pour encourager tout le monde à apprendre de cet important site.

Nous allons créer et traduire d'autres langues supplémentaires en français et les ajouter à cette page.

Nous sommes également impatients de développer des ressources sur les Ye'yumnuts entièrement en Hul'q'umi'num. Pour le moment, le meilleur endroit pour le matériel linguistique en Hul'q'umi'num' est sur le site Web de l'académie des langues de Hul'q'umi'num', http://sxwiem.hwulmuhwqun.ca/ et http://sqwal.hwulmuhwqun.ca/learn/

Voir l'invisible: exercice pédagogique in situ

L’héritage historique de la présence millénaire des Quw’utsun sur leur territoire ancestral s’avère parfois difficilement perceptible, alors que des décennies de rencontres coloniales ont contribué à son effacement ou à son invisibilité. Voir l’invisible requiert ainsi un ensemble de connaissances spécifiques, mais également une sensibilité culturelle permettant de lire adéquatement le paysage observé.

La réflexion proposée ici vise à changer le regard porté par le public sur les paysages qu’ils côtoient au quotidien, et à plus forte raison les paysages autochtones, encore trop souvent ignorés. En orientant la manière dont les visiteurs observent le site Ye’yumnuts, en tant que lieu ancestral des Cowichan, l’exercice vise à faire prendre conscience du fait que ce qu’on ne voit pas n’existe pas moins pour autant et que de multiples facteurs peuvent expliquer cette invisibilité.

Alors que vous circulez à Ye’yumnuts et que vous observez les différentes composantes du site, de même que le paysage environnant, je vous invite à réfléchir aux questions suivantes :

1- Pourquoi les traces de l’occupation millénaire des Quw’utsun ne sont plus visibles dans le paysage? Est-ce que le fait de ne pas voir quelque chose signifie qu’il n’existe plus?

Pistes de réflexion pour répondre à cette question :

  • Les processus d’effacement inhérents au colonialisme (réfléchir à l’accaparement foncier via l’agriculture, l’urbanisation, et aux délocalisations subséquentes. Réfléchir à la création des réserves, à l’incidence des espèces envahissantes issues de la colonisation, etc.)
  • Peut-être ne savons-nous pas quoi regarder exactement? (Réfléchir à l’importance de la sensibilité culturelle et du développement de connaissances pour mieux comprendre ce que nous voyons et, par le fait même, pour mieux l’honorer et le respecter.)
  • Peut-être que nous percevons certains éléments culturels comme étant des composantes strictement naturelles? (Réfléchir sur le fait que les montagnes, les plantes, les rivières, sont des entités culturelles et pas seulement des variations topographiques. Réfléchir également au fait que l’écosystème de chênes (Garry Oak) fait aussi partie du paysage culturel.)

2- Comment savons-nous ce que vous savons au sujet de Ye’yumnuts? Les savoirs détenus par qui et quels types de savoirs sont valorisés et rendus accessibles au grand public? Et comment cela influence-t-il notre capacité à percevoir ce qui n’est plus visible dans le paysage?

Pistes de réflexion pour répondre à cette question :

  • Les incidences du colonialisme sur l’accès aux connaissances (Réfléchir à la répartition inégale du pouvoir et à l’incidence des injustices sociales sur la manière dont le savoir circule et devient accessible ou valorisé dans une société).
  • Les différences épistémologiques (Réfléchir sur la manière dont le savoir est créé et transmis au sein de différents groupes culturels et comment cela influence la manière dont nous interprétons le paysage et l’environnement qui nous entoure).
        • Que savons-nous grâce à l’archéologie? (Ex. outils, alimentation, circulation sur le territoire, etc.) Et quelles en sont les limites? (Ex. certaines choses ne sont pas préservées avec le temps et la surface faisant l’objet de fouilles archéologique est souvent restreinte)
        • Que savons-nous grâce à l’histoire orale et aux enquêtes ethnographiques? (Ex. La proximité du boisé de chênes (Garry oak meadow) permet de déduire qu’il y avait fort probablement culture de camas, même si on ne le voit plus aujourd’hui. La circulation en canots sur le Somenos creek. Le chemin qui se rendait jusqu’au Mont Prevost...)

Histoires en Français de Ye’yumnuts

Imagine Ye’yumnuts : un très ancien village. C’est un lieu, situé à Duncan sur l'Île de Vancouver, qui possède plusieurs noms. Si tu le cherches sur une carte géographique, ce lieu est appelé le ruisseau de Somenos (“Somenos Creek”). Mais les autochtones de Cowichan l’appelle Ye’yumnuts. C’est un lieu rempli d’histoires à raconter: mais dans les histoires, il y a souvent plusieurs points de vue. Continue de lire et tu pourras t’imaginer...

Histoires en Français de Ye’yumnuts

Un lieu appelé Ye'yumnuts

Ce livre est à propos d’un lieu spécial appelé Ye’yumnuts, lieu qui est aussi parfois nommé ruisseau de somenos (“Somenos Creek”). Ye’yumnuts s’étend jusqu’au ruisseau et inclut une partie du parc longeant le ruisseau.Cette histoire a été écrite en l'honneur du peuple salish de la Cowichan comme source d’inspiraiton pour les jeunes autochtones ainsi que tous les autres jeunes de Duncan.Si vous avez l’occasion, allez visiter Ye’yumnuts et souvenez-vous de la signification particulière de son nom. C’est un petit lieu faisant partie d’une histoire beaucoup plus grande de la vallée de Cowichan. Ye’yumnuts nous rappelle tous l’importance de l’histoire qui nous accompagne dans notre vie de tous les jours.

Un lieu appelé Ye'yumnuts